La rénovation de votre charpente

En tant que charpentier, il est important de mettre en avant une méthodologie de chantier efficace pour assurer la réussite des projets de construction.

LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES DE CONSTRUCTION / BÂTI

 

Le bois empilé : de la fuite aux madriers, une technologie modulaire.

  • Des pièces de bois épaisses (madriers et rondins massifs ou équarris) s’emboitent avec précision les uns dans les autres à mi-bois aux angles, par empilement horizontal.
  • L’assemblage forme des parois porteuses naturellement isolantes.

 

Le colombage : l’assemblage traditionnel régional

  • Système à pans de bois ou colombage (de colombe, poteau) formant des mûrs porteurs, remplis d’une maçonnerie légère (plâtre, pisé, torchis maçonnerie de briques, galets), sur soubassement de pierres, avec ou sans enduit de parement.

 

Le poteau poutre : la liberté de création

  • Les poteaux de forte section, assemblé à mi-bois ou par tenon mortaises, disposés tous les  2,5, à 5 reliés à des poutre forment une ossature porteuse restant apparente
  • Cette technique une évolution de la construction à colombage offre une grande liberté de conception avec toute les solutions de remplissage.

 

L’ossature bois : la technique la plus utilisée

  • Le therme générique est M.O.B (maison à ossature bois).
  • Des panneaux de contre plaquée ou de grande particules orientées (OSB), cloués sur des montants espacés de quarante à soixante centimètre, avec lisse haute et lisse basse, pare-vapeur et pare-pluie, forment des cadres contreventés, prêts à être montés.
  • L’isolant s’insère à l’intérieur de la structure.
  • Les éléments sont préfabriqués en atelier, l’assemblage rapide ce fait sur site.
  • Finition extérieure par bardage.

 

Les panneaux massif : le grand format

  • Ces panneaux de structure, de grandes dimensions, en planches contrecollées et clouées ont des performances mécaniques supérieures au bois massif.
  • Ils permettent de construire rapidement, proprement, avec le maximum de confort, des parois massives indéformables : murs porteurs, mûrs de refends, planchers et supports de couverture pour maisons individuelles, bâtiments collectifs industrielles et commerciaux.
  • Ils peuvent être associés avec tout les matériaux isolants et de parement.

 

Remarque : certains systèmes peuvent être associés. Par exemple : le poteau poutre et l’ossature bois.

La couverture et son étanchéité à l'eau

Le principe consiste en la protection contre l’eau et l’évacuation partielle de l’humidité dans la construction en favorisant le séchage. En effet, il est un peu plus complexe que celui de l’étanchéité à l’air car l’eau peut apparaître sous plusieurs formes : la vapeur, le liquide, ou le solide (glace). De plus, les effets délétères de l’humidité sur une construction à ossature bois sont plus accentués que ceux de l’air.

L’étanchéité à l’eau doit se faire au niveau de 4 points essentiels : la toiture, les murs, les menuiseries extérieures, les fondations.

Les tuiles en terre cuite

Les tuiles en terre cuite sont aussi efficaces pour favoriser l’étanchéité à l’eau car ils possèdent une résistance à l’eau permanente avec une longue durée de vie (estimée à 40 ans).

La tuile alsacienne est le nom donné en français à un type de tuile en terre cuite généralement plate, qui se caractérise par une extrémité inférieure arrondie, dite « en queue de castor ». Intemporelles, les tuiles plates traditionnelles « biberschwanz » traversent les siècles.

Les tuiles classiques : les tuiles traditionnelles sont en terre cuite, résistantes au gel, imputrescibles et lessivables. L’étanchéité se fait par recouvrement des tuiles les unes sur les autres. L’entretien des tuiles est nécessaire mais il est possible d’appliquer ou faire appliquer un traitement imperméabilisant et fongicide.

La tuile plate : c’est une imitation des toitures en ardoise, elle peut être en béton ou en terre cuite. Elle existe en version plate ou écaille (bout légèrement arrondi). C’est une tuile légère qui ne peut être utilisée que sur des pentes supérieures à 35°, car parfaitement adaptée à l’écoulement des eaux de pluie et de la neige. L’étanchéité se fait grâce au chevauchement des tuiles les unes sur les autres.

Elle convient bien aux toits atypiques avec tourelles, courbes, retournement et pentes différentes. On compte entre 65 et 75 tuiles par mètre carré de toiture.

La tuile canal : Elle est en forme de cône, et disposée de la manière suivante : une ligne de tuile disposée en-dessous et une au-dessus. Elles se bloquent par l’effet de glissement et de poids. La tuile canal est particulièrement utilisée dans les régions ensoleillées, dans le Sud de la France par exemple. Elle permet l’évacuation rapide des eaux lors d’orages violents. Elles s’adaptent sur les toits à faible pente contrairement à la tuile plate et sont assez lourdes. On parle de canal 40 ou de canal 50, le chiffre indiquant leur longueur. On compte 18 à 55 tuiles canal par mètre carré.

 

Les tuiles mécaniques

L’étanchéité de ce type de tuiles se fait par emboitement des tuiles les unes sur les autres.

La tuile romane : avec sa pose simple et ses belles couleurs, la tuile romane peut être de type canal ou double. Elle ressemble à la première tout en ayant une pose à emboitement. Elle se distingue par un galbe moins important. On compte entre 10 et 15 tuiles romanes par mètre carré.

Les tuiles grand moule et petit moule : ces tuiles sont plates ou à relief sur le côté droit, elles peuvent être à onde, à panne, à cornet (différentes formes). La tuile à côté possède un relief central en forme de losange. Elles se retrouvent dans quasiment toutes les régions. On compte entre 10 à 22 tuiles par mètre carré suivant le moule.

 

Les tuiles en béton

Les tuiles en béton sont moins utilisées que les tuiles classiques en terre cuite. Elles sont fabriquées à partir d’un mortier. Il est possible de les colorer à l’aide de pigments, mais la petite durée de vie de ce type de tuile en fait un outsider par rapport aux autres solutions.

 

Les tuiles en fibro-ciment

Conçues à l’aide de fibres locales, de sable et de ciment, elles sont écologiques et plus économiques que les autres solutions de tuiles.  Fragile, il ne faut pas monter dessus, si vous possédez des tuiles en fibrociment datant d’avant 1997il vous faudra faire appel à une entreprise spécialisée pour vous débarrasser de l’amiante. En effet, avant 1997, celles-ci en contenaient.

Les tuiles en fibrociment doivent être entretenues régulièrement, car elles sont sensibles aux mousses. Moins résistantes, souffrant de condensation, elles sont souvent responsables de ponts thermiques. Elles ne font pas partie des toitures les plus choisies.

 

L’écran de sous-toiture (pare-pluie)

Il se pose sous le revêtement de la toiture pour recevoir l’eau et assurer la protection du bâtiment au cas où le revêtement est endommagé. Il est obligatoirement recommandé si le type de couverture utilisé est le bardeau de bois.

Il existe 2 types d’écrans : les pare-pluies souples utilisés pour les toitures ayant une pente de moins de 39%, et les pare-pluies rigides pour le reste. Leurs dimensions peuvent varier selon son utilisation et le fournisseur.

Cet écran est très efficace pour l’étanchéité à l’eau et favorise aussi l’étanchéité à l’air. En effet, il bloque l’infiltration de l’extérieur de l’air et l’eau, mais par contre permet de laisser passer la vapeur humide de l’intérieur vers l’extérieur. C’est le plus utilisé dans les constructions à ossature bois. Il est important de recourir au pare-pluie si les revêtements utilisés sont sensibles à l’eau. Au niveau du mur, sa place se trouve entre la lame d’air et le contreventement ou si ce dernier se trouve à l’intérieur, entre la lame d’air et l’ossature. La pose du pare-pluie dépend du type de pare-pluie utilisé (souple ou rigide).

L’écran de sous-toiture souple : ses fixations se font similairement avec ceux des tasseaux, avec un espacement maximal de 30 cm, mais peuvent aussi se faire par collage. Le recouvrement horizontal entre deux lés de pare-pluie est de 5 cm minimum et le recouvrement vertical 10 cm minimum.

Le rôle des éléments de zinguerie

Chaque élément de zinguerie a un rôle :

  • La gouttière : elle collecte l’eau de pluie et permet son évacuation vers les égouts pour protéger la façade de la maison.
  • Le chéneau : c’est un élément de maçonnerie facilitant la descente des eaux pluviales.
  • La noue : ce dispositif est placé entre les deux pans d’une toiture et en assure l’étanchéité.
  • Le solin : cet élément est situé à la jonction du toit et d’un mur ou d’une cheminée pour garantir l’étanchéité.
  • Le faîtage : cet élément se place en haut d’une charpente.
  • L’habillage de rive : cette bande métallique met à l’abri les rives en bois des aléas climatiques.

Le toit vert ou toitures végétales

  • Ce type de couverture est une contribution efficace à l’amélioration de la qualité de l’environnement.
  • Les plantes filtres dans l’aire des particules , absorbe des éléments chimique gazeux CO2 et libèrent de l’oxygène par la transformation de l’anhydride carbonique.
  • Pour une surcharge limitée, une faible épaisseur et un entretien minimum on obtient un supplément d’isolation thermique et une isolation phonique (planter et substrat absorbe les sons).

Il faut ajouter à ces qualités une meilleur gestion des eaux de pluie et des effets esthétique indéniable.

Appelé aussi toiture végétalisée, s’applique en toiture terrasse ou à faible pente. Ce type de toiture contribue à l’étanchéité à l’eau car il a cette particularité de retenir l’eau et même de l’absorber grâce aux végétaux De plus, il évite les condensations dans les parois de la toiture. C’est une technique de référence dans l’habitât écologique.

Les fenêtres de toit

La fenêtre de toit peut prendre toutes les formes : du Velux au puits de lumière en passant par la lucarne de toit, la fenêtre de toit fixe, la fenêtre de toit roto…

On distingue principalement 4 types de fenêtres de toit :

  • La fenêtre de toit (ou Velux) : c’est la fenêtre de toit ouvrante.
  • La lucarne de toit ou fenêtre de toit fixe.
  • Le puits de lumière qui peut s’ouvrir partiellement, mais qui sert plutôt à apporter la lumière verticalement à l’intérieur de la maison. Si le puits de lumière est de grande taille cela devient une verrière de toit ou exceptionnellement une rotonde de toit.
  • La fenêtre-balcon, qui offre un espace supplémentaire « sur le toit ».

L’étanchéité à l’eau, à l’air, au vent (classement AEV des fenêtres)

Plus le chiffre est élevé, meilleur est le classement.

L’installation de votre fenêtre de toit sera toute aussi importante que les performances en elles-mêmes de votre équipement. Il faut que votre Velux soit parfaitement encastré à la charpente, que les raccords d’étanchéité soient irréprochables et que la compatibilité avec le matériau de couverture et la pente de toit suive les avis techniques du CSTB  (DTU fenêtres de toit).

L’isolation thermique et phonique des fenêtres de toits

L’isolation de votre fenêtre de toit dépendra de son vitrage, de son châssis, et de sa pose.

Un double vitrage avec gaz argon est extrêmement isolant l’hiver. Si vous dormez sous le toit, il vous faudra un vitrage anti UV pour réfléchir le soleil en été. Plus le coefficient de transmission thermique est faible, plus la fenêtre isole du froid.

Les meilleures valeurs d’isolation tournent autour de Uw < 1,4 W/m2.K.

La sécurité des fenêtres de toits

En matière de sécurité, les fenêtres de toit présentent deux menaces : intrusion et bris de vitrage.

Ici c’est encore la qualité du vitrage qui va être déterminante : le verre feuilleté ou trempé sera votre allié.

Vous pouvez également poser des alarmes de fenêtres de toit ou des verrous de sécurité sur vos Velux. Ils bloqueront l’ouverture depuis l’extérieur et signaleront les tentatives d’intrusion par le toit.

ECO-RESPONSABLE

La stratégie de développement durable VELUX 2030 est un parcours de transformation sur 10 ans au cours duquel VELUX souhaite réaliser des actions durables, en faveur du climat et de l’environnement. VELUX veut innover avec des produits respectueux de l’environnement et offrir un modèle économique responsable.

Pourquoi cette stratégie ?

Parce que notre planète en a besoin et elle représente des valeurs que nous partageons. C’est tout simplement la bonne chose à faire et c’est dans notre nature !

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