Les matériaux biosourcés

- Le bois : le bois est l’un des matériaux de construction les plus couramment utilisés et il est considéré comme un matériau biosourcé. Il est renouvelable, durable et présente de bonnes performances en termes d’isolation thermique et acoustique. Les fibres de bois sont fabriquées à partir de résidus de bois, tels que des copeaux ou des fibres. Elles sont utilisées pour produire des panneaux isolants rigides ou semi-rigides. Les isolants en fibres de bois offrent une bonne isolation thermique et acoustique.
- Laine de mouton : la laine de mouton est un isolant naturel qui offre de bonnes performances thermiques et acoustiques. Elle est résistante au feu, régule l’humidité et est également recyclable.
- La paille : La paille est utilisée dans la construction de maisons en ballots de paille. Elle est peu coûteuse, facilement disponible et possède d’excellentes propriétés isolantes.
- Le chanvre et le lin : Les fibres de chanvre et de lin sont utilisées pour produire des panneaux isolants ou des matelas d’isolation. Elles sont légères, résistantes et possèdent de bonnes propriétés isolantes. Les fibres de chanvre sont utilisées dans la construction pour fabriquer des matériaux isolants, tels que des panneaux isolants et des blocs de chanvre. Ils offrent une bonne isolation thermique, acoustique et régulent l’humidité.
- La ouate de cellulose : la ouate de cellulose est fabriquée à partir de papier recyclé et constitue un excellent isolant thermique. Elle est souvent utilisée pour l’isolation des murs, des combles et des planchers. La cellulose est un isolant fabriqué à partir de fibres de papier recyclé. Elle est souvent utilisée sous forme de flocons ou de panneaux. La cellulose offre une bonne isolation thermique et est un excellent matériau de rétention de l’humidité.
- Les matériaux à base de liège : le liège est un matériau naturellement renouvelable et durable. Il est utilisé dans la construction pour les isolations phoniques et thermiques, les revêtements de sol, et même les façades. Le liège est un matériau naturellement isolant et renouvelable. Il est utilisé pour la fabrication de panneaux isolants et offre d’excellentes propriétés thermiques et acoustiques.
- Le bambou est une plante à croissance rapide et renouvelable. Il est utilisé dans la construction pour la fabrication de revêtements de sol, de panneaux de construction, de meubles et de structures.
- Mycélium : Le mycélium est le réseau de filaments de champignons. Il peut être cultivé pour former des panneaux isolants. Les isolants en mycélium sont légers, résistants au feu et peuvent être compostés en fin de vie.
Les isolants thermo-acoustiques : chanvre, coton et lin
Les fibres végétales, qui composent ce produit sont non toxiques et non irritantes. Elles participent à réguler toute l’année l’hygrothermie du bâti.
C’est une solution d’isolation thermo-acoustique naturelle complètement innovante. Ce produit offre des performances thermiques optimum assurant une isolation efficace, été comme hiver !
Les panneaux et rouleaux ont été conçus selon un processus industriel novateur pour offrir « un effet ressort » en latéral et ainsi garantir une tenue mécanique durable. Cette élasticité contribue à leur grande facilité de pose et garantie la longévité des performances.
La découpe et la pose sont simplifiées, même en cas de supports irréguliers (notamment en rénovation) : découper l’isolant en majorant l’espace entre les montants de 2 cm environ afin de poser le panneau en légère compression. L’isolant « épouse » la forme des montants ce qui permet une réduction des ponts thermiques.
- Performances thermiques certifiées et optimisées
- Excellente résilience des panneaux : s’adapte à tous types de montants
- Fibres très résistantes : tenue mécanique qui dure dans le temps
- Régulation naturelle de l’hygrométrie
- Très bon déphasage
- Produit sain et sans COV

Les domaines d’application :
- Combles aménagés
- Isolation interne, distribution, doublage
- Plafonds et planchers
- Isolations extérieure (ITE)
Zoom sur le bois de construction
Classement des bois (normes françaises)
Après sciage des grumes, les bois sont classées par différentes méthodes.
Classement visuel
Selon la norme NF B 52-001, les bois sont classés en observant les singularités du bois : nombre de nœuds, diamètre des nœuds, poche de résine, altération biologique.
Ils sont triés en différentes classes visuelles (classes ST-I, ST-II, ST-III, ST-IV, HST1 ou choix 2, 3).
Classement mécanique
Selon la norme en NF EN 14081-4, les propriétés mécaniques sont directement mesurées.
Les bois sont triés automatiquement selon la classification de la norme NF EN 338.
Essences | Classe visuelleselon NF B 52-001 | Classe mécaniqueselon NF EN 1912 |
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Sapin, épicéa, pins, douglas, peuplier | ST-I | C 30 |
Mélèze | ST-I | C 27 |
Sapin, épicéa, pins, douglas, peuplier, mélèze | ST-II | C 24 |
ST-III | C 18 | |
Pins | ST-IV | C 14 |
Chêne | 2 | D 24 |
3 | D 18 |
La construction fait appel au duramen, appelé aussi « bois parfait » ou « bois de cœur », qui constitue la partie centrale de l’arbre. Le duramen est biologiquement quasi-inerte et plus durable que l’aubier — celui-ci, souvent plus clair et léger, étant constitué de cellules vivantes.
Le sens de coupe modifie l’aspect et la qualité technique des bois sciés. Il est :
- Longitudinal : parallèle aux veines du bois, donc vertical pour un arbre sur pied
- Radial : du cœur vers l’extérieur
- Ou tangentiel : plus ou moins parallèle aux cernes de croissance du bois.
Le bois de bout est coupé transversalement, les cernes de croissance sont visibles ; le « bois couché » est coupé parallèlement au sens longitudinal ; le « bois sur quartier » est fendu dans le plan radial avant d’être coupé dans le sens longitudinal ; le « bois sur dosse » est coupé dans le sens longitudinal.

